Étudier le mammisi d'Erment demande une méthodologie très rigoureuse. Le soin apporté à la critique des sources est primordial.1. En effet, l'édifice n'est plus connu que par des sources secondaires. De plus, il a été érigé par Cléopâtre VII, dont la légende vient souvent phagocyter les réelles données historiques et archéologiques. Pourtant, ce temple disparu mérite d'être analysé au-delà de son lien avec la vie privée des souverains. L'analyse qui suit s'ouvrira sur certaines généralités concernant les mammisi avant de livrer une étude approfondie du cas d'Erment. Ce mammisi a souvent été étudié dans le contexte de la geste de la dernière des Lagides ou d'un point de vue théologique. Pourtant, il offre un véritable programme politique.
Étudier le mammisi d'Erment demande une méthodologie très rigoureuse. Le soin apporté à la critique des sources est primordial.1. En effet, l'édifice n'est plus connu que par des sources secondaires. De plus, il a été érigé par Cléopâtre VII, dont la légende vient souvent phagocyter les réelles données historiques et archéologiques. Pourtant, ce temple disparu mérite d'être analysé au-delà de son lien avec la vie privée des souverains. L'analyse qui suit s'ouvrira sur certaines généralités concernant les mammisi avant de livrer une étude approfondie du cas d'Erment. Ce mammisi a souvent été étudié dans le contexte de la geste de la dernière des Lagides ou d'un point de vue théologique. Pourtant, il offre un véritable programme politique.
La dynastie Lagide avait connu moult souveraines influentes. Les Arsinoé, Bérénice, Cléopâtre, … avaient fait l'objet de cultes populaires, de divinisations et étaient représentées en statuaire, en numismatique, dans les temples. Après la conquête romaine, l'empereur devient pharaon d'Egypte. On compte plus d'une soixantaine d'édifices (de la simple chapelle oraculaire au grand temple) mis en chantier sous Auguste !La famille impériale Julio-Claudienne passe pour compter en ses rangs de nombreuses dames influentes: Livie, Agrippine la Jeune, Poppée, .Vont-elles apparaître sur la scène politico-religieuse égyptienne? Des preuves archéologiques de leur « aura » existent-elles? Certaines princesses (Poppée) sont présentées comme garantes d'une certaine égyptomanie des Césars. Cette hypothèse se confirme-t-elle dans le berceau même de cette culture ?
La dynastie Lagide avait connu moult souveraines influentes. Les Arsinoé, Bérénice, Cléopâtre, … avaient fait l'objet de cultes populaires, de divinisations et étaient représentées en statuaire, en numismatique, dans les temples. Après la conquête romaine, l'empereur devient pharaon d'Egypte. On compte plus d'une soixantaine d'édifices (de la simple chapelle oraculaire au grand temple) mis en chantier sous Auguste !La famille impériale Julio-Claudienne passe pour compter en ses rangs de nombreuses dames influentes: Livie, Agrippine la Jeune, Poppée, .Vont-elles apparaître sur la scène politico-religieuse égyptienne? Des preuves archéologiques de leur « aura » existent-elles? Certaines princesses (Poppée) sont présentées comme garantes d'une certaine égyptomanie des Césars. Cette hypothèse se confirme-t-elle dans le berceau même de cette culture ?
En 31 av. J.-C., l'Egypte tombe aux mains de l'Empire romain. Pour la première fois de son histoire, le pays va être gouverné par un "pharaon" vivant loin de son sol. En quoi cette situation va modifier la théologie ? Découvrons le fonctionnement d'un temple, son art, ses divinités, le rôle de l'empereur pharaon, sa politique, . les particularités des édifices d'époque romaine, leur esthétique… entre tradition et innovation.
En 31 av. J.-C., l'Egypte tombe aux mains de l'Empire romain. Pour la première fois de son histoire, le pays va être gouverné par un "pharaon" vivant loin de son sol. En quoi cette situation va modifier la théologie ? Découvrons le fonctionnement d'un temple, son art, ses divinités, le rôle de l'empereur pharaon, sa politique, . les particularités des édifices d'époque romaine, leur esthétique… entre tradition et innovation.
Conservé au "Metropolitan Museum de New York", le temple de Dendour est un véritable "rescapé" qui a traversé les affres du temps mais aussi la menace du barrage d'Assouan. Découvrons un petit temple qui ne manque pas d'intérêt! Le temple est parfois désigné par le vocable « chapelle » à cause de ses petites dimensions. Edifié en Nubie sous l'empereur Octave-Auguste, ce chef d'œuvre fut offert aux Etats-Unis par le gouvernement égyptien afin de remercier les Américains de l'aide prodiguée à la fois dans la sauvegarde du patrimoine pharaonique mais, aussi, officieusement, sur la scène politique ( envois massifs de nourriture, d'équipements militaire et hospitalier par navires entre 1959 et 1966 ). Par conséquent, aujourd'hui, le temple de Dendour est un des fleurons des collections du Metropolitan Museum of Arts. Il est exposé dans l'aile Sackler sous une verrière, baigné par les rayons solaires, recréant un peu l'atmosphère de sa lointaine contrée d'origine. Quelques palmiers, au charme désuet, garnissent sa salle d'exposition, suggérant peut-être avec nostalgie l'écrin de verdure de la zone fertile qui le vit s'élever au temps des premiers Césars.
kept at the 'Metropolitan Museum in New York', the temple of Dendour is a real 'rescaped', which has crossed the tips of time but also the threat from the Assouan dam. Let's discover a small temple that doesn't lack interest! The temple is sometimes referred to as 'chapel' because of its small size. Edified in Nubie under the Emperor Octave-Auguste, this project leader was offered to the United States by the Egyptian Government in order to thank the Americans for the assistance provided both in safeguarding pharaonic heritage and, informally, in the political arena (massive shipments of food, military and hospital equipment by vessels between 1959 and 1966). Therefore, today, the Dendour temple is one of the flowers of the Metropolitan Museum of Arts collections. He is exposed in the Sackler wing under a glass stuffed with sunlight, recasting the atmosphere of his original distant distance. A few palms, with the dessuet charm, fill its exhibition room, possibly suggesting with nostalgia the greenery spine of the fertile area that lives it up to the time of the early Césars. ; Conservé au "Metropolitan Museum de New York", le temple de Dendour est un véritable "rescapé" qui a traversé les affres du temps mais aussi la menace du barrage d'Assouan. Découvrons un petit temple qui ne manque pas d'intérêt! Le temple est parfois désigné par le vocable « chapelle » à cause de ses petites dimensions. Edifié en Nubie sous l'empereur Octave-Auguste, ce chef d'œuvre fut offert aux Etats-Unis par le gouvernement égyptien afin de remercier les Américains de l'aide prodiguée à la fois dans la sauvegarde du patrimoine pharaonique mais, aussi, officieusement, sur la scène politique ( envois massifs de nourriture, d'équipements militaire et hospitalier par navires entre 1959 et 1966 ). Par conséquent, aujourd'hui, le temple de Dendour est un des fleurons des collections du Metropolitan Museum of Arts. Il est exposé dans l'aile Sackler sous une verrière, baigné par les rayons solaires, recréant un peu l'atmosphère de sa lointaine ...
Conservé au "Metropolitan Museum de New York", le temple de Dendour est un véritable "rescapé" qui a traversé les affres du temps mais aussi la menace du barrage d'Assouan. Découvrons un petit temple qui ne manque pas d'intérêt! Le temple est parfois désigné par le vocable « chapelle » à cause de ses petites dimensions. Edifié en Nubie sous l'empereur Octave-Auguste, ce chef d'œuvre fut offert aux Etats-Unis par le gouvernement égyptien afin de remercier les Américains de l'aide prodiguée à la fois dans la sauvegarde du patrimoine pharaonique mais, aussi, officieusement, sur la scène politique ( envois massifs de nourriture, d'équipements militaire et hospitalier par navires entre 1959 et 1966 ). Par conséquent, aujourd'hui, le temple de Dendour est un des fleurons des collections du Metropolitan Museum of Arts. Il est exposé dans l'aile Sackler sous une verrière, baigné par les rayons solaires, recréant un peu l'atmosphère de sa lointaine contrée d'origine. Quelques palmiers, au charme désuet, garnissent sa salle d'exposition, suggérant peut-être avec nostalgie l'écrin de verdure de la zone fertile qui le vit s'élever au temps des premiers Césars.
La stèle de Néron du Musée des Beaux-Arts de Lyon est un objet témoin de son temps. Non seulement, il nous informe sur l'image des Césars dans la culture égyptienne mais il peut également être révélateur d'évènements liés à la politique.
La stèle de Néron du Musée des Beaux-Arts de Lyon est un objet témoin de son temps. Non seulement, il nous informe sur l'image des Césars dans la culture égyptienne mais il peut également être révélateur d'évènements liés à la politique.
Ces artefacts font apparaître, de par leur fonction et leur iconographie, de nombreuses thématiques qui permettent de mieux comprendre le regard que posaient les empereurs romains sur l'Egypte. Elles étaient disposées sur le pourtour de l'enceinte du temple de Louxor afin de célébrer la restauration de la muraille détériorée par des inondations et un séisme sous le règne d'Auguste. Ce dernier avait commencé les travaux de réparation mais le gros œuvre fut réalisé par son beau-fils, gendre et successeur, Tibère. Si la disposition autour du complexe cultuel inscrit l'acte de l'empereur dans un cycle d'éternité, l'iconographie, elle-même, est très riche en données politiques, religieuses et rituelles. Lors de son accession au trône impérial, Tibère dut faire face à des courants contestataires de la part d'héritiers potentiels d'Auguste, plus proches de l'empereur défunt par les liens du sang. L'étude de ces stèles révélera une similitude entre le message politique à délivrer en Egypte et à Rome par le pouvoir central impérial.
Ces artefacts font apparaître, de par leur fonction et leur iconographie, de nombreuses thématiques qui permettent de mieux comprendre le regard que posaient les empereurs romains sur l'Egypte. Elles étaient disposées sur le pourtour de l'enceinte du temple de Louxor afin de célébrer la restauration de la muraille détériorée par des inondations et un séisme sous le règne d'Auguste. Ce dernier avait commencé les travaux de réparation mais le gros œuvre fut réalisé par son beau-fils, gendre et successeur, Tibère. Si la disposition autour du complexe cultuel inscrit l'acte de l'empereur dans un cycle d'éternité, l'iconographie, elle-même, est très riche en données politiques, religieuses et rituelles. Lors de son accession au trône impérial, Tibère dut faire face à des courants contestataires de la part d'héritiers potentiels d'Auguste, plus proches de l'empereur défunt par les liens du sang. L'étude de ces stèles révélera une similitude entre le message politique à délivrer en Egypte et à Rome par le pouvoir central impérial.